vendredi 20 août 2010

Tasmania!


Avec un peu de retard, ... nous l'admettons, nous avons un peu laissé le blog de côté! Le rappel à l'ordre s'est vivement fait ressentir par nos nombreux et assidus lecteurs, donc voici quelques mots sur l'impressionnante Tasmanie! Ou plutôt "Tassie", comme on dit ici.

C'est à bord du 'Spirit of Tasmania', un ravissant ferry aux couleurs de La Roche, que nous avons embarqué notre petit Kombi à l'assaut du célébrissime détroit de Bass. Ce détroit resta pendant longtemps la bête noire des nombreux marins qui devaient l'emprunter (et avant tout le trouver...). Embarqués à Melbourne, en cabine s'il-vous-plaît, nous voilà pour la première fois depuis très très longtemps dans un lit, un vrai! De quoi changer de notre habituelle literie ambulante. La nuit très houleuse ne nous aura malheureusement pas épargné... Un peu groguis au débarquement, avant l'aube, nous nous jetons dans le premier établissement en mesure de nous servir un bon café bien serré: "2 double-shot expressos, pliiiiiizzzze!" Nous sommes à Devonport, Tassie. Le temps est maussade, froid et nébuleux.

A peine sur la route que nous nous arrêtons déjà... Et pour cause! L'appel du café se fait ressentir, alors que nous passons devant l'enseigne d'un Maître-chocolatier belge. La "Confectionnery d'Anvers" (www.anvers-chocolate.com.au/about.html) aura été brillamment lancée à la fin des années '80. La Belgique s'exporte bien, on ne le rappelle jamais assez! Au fait de son succès et de sa renommée, d'ailleurs, les tenanciers auront même été gratifiés d'une visite princière il y a quelques années déjà. Un petit musée attenant les ateliers arboraient quelques rares objets, boîtes d'époque et publicités que bon nombre de collectionneurs convoiteraient volontiers!

Une très longue et sinueuse route nous emmenait alors à travers les montagnes locales pour rejoindre la côte Est, en direction de St-Helens. Les payages du départ était plutôt champêtres et vallonnés, sans pour autant être tortueux. Au terme de quelques 35km, tout se transformait soudainement en une forêt dense et luxuriante, presque tropicale du fait de la présence de ces gigantesques et innombrables fougères. Le terrain, bien plus accidenté, ne nous permettait pas de serpenter au-delà des 40 km/h à certains endroits. De splendides petites routes, certes un peu étroites, qui raviront les amateurs de ballades et voitures anciennes. Et pour cause, c'est ici que passent chaque année les nombreux participants à la fameuse Targa Tasmania!

La pluie nous avait-elle laissé un peu de répis qu'elle nous ratrappait enfin de journée alors que nous approchions de notre objectif final: "The Bay of Fire"! Un endroit à vous couper le souffle. Camping sauvage au bord de l'Océan, du vent, un brise décoiffante et vaporisante... tels sont les ingrédients de l'endroit parfait! Petit bémol, nous n'aurons pas eu la chance de croiser les petits pinguins qui d'habitude se montrent moins timides... Un très beau moment!




vendredi 2 juillet 2010

Darwin and the Northern Territory.


Au retour de la Gibb River Road, c'est avec une grande joie que nous retrouvions notre splendide et fidèle Combi. C'est avec cette même joie aussi, et avec un peu d'impatience entre autre, que nous nous réjouissions de reprendre la route. Direction: Nothern Territory (NT) ou plus précisément, Katherine (Katherine Gorges & Nitmiluk NP), Pine Creek, Adelaide River, Darwin et le très somptueux Kakadu NP.

La Highway (HWY) nous parut un peu plus longue que d'habitude. Sans doute parce que nous l'avions déjà parcourue au retour de notre périple "Kimberlyen"... Ne nous en déplaise,Broome, Fitzroy Crossing, Halls Creek, Warnum, chemin faisant, nous offrirent d'autres facettes, lesquelles nous avaient échappé à l'aller (ou retour, plutôt). Un petit arrêt pour la nuit sur l'aire de Spring Creek (une de ces nombreuses "24 Hour Rest Areas", gratuite), commémorait la nuit que nous passions la semaine d'avant sur cette même aire, la veille d'entrer à Purnulu NP. Jours pour jours, et avec un peu de nostalgie.

La route nous emmenait ensuite vers Kununura, non loin du lac Argyle. Kununura fut la dernière grande ville en WA à se dresser sur notre chemin avant de passer la frontière vers le NT. De nouveaux paysages, de nouvelles étendues, à quelques 1,000km de Broome, mais surtout une différence marquante: l'état des routes et la vitesse max. L'on pourrait croire qu'un de nos ministres, sans vouloir le citer, aurait fait fonction dans le NT à voir l'état des voies. Et de confirmer que "tous les prélèvements qui ont été faits" n'ont pas "été rebouchés, Hhhein". Qu'a cela ne tienne, ce n'est pas non plus trop catastrophique. Par contre, la vitesse max n'est plus de 110, mais de 130 km/h. Imaginez vous sur la N4 à cette vitesse, rajoutez-y quelques Road Train ardents, et vous y êtes. Nous et notre petit Combi, nous croisons à 80 km/h... 3 insectes sur le pare-brise et on passe à 75. Alors, quand on croise un road train, on vous laisse deviner. On a plutôt l'impression qu'il va nous amputer des rétroviseurs et nous épiler les essuies-glace. Tout juste, si la peinture ne s'en va pas avec... La N4, c'est de la gno-gnotte!

Et puis, vint le tour à Katherine, et ses gorges. Ou plutôt Nitmiluk NP. Nitmiluk, c'est le nom que donnent les aborigènes Jawoyn à ces lieux. Différente de toues les gorges que nous auront vues jusqu'alors, Nimiluk NP offre, entre autres, de belles opportunités de trek sur plusieurs jours d'une gorge à une autre, un camping assez sympa mais aussi, outre les traditionnelles ballades en bateaux et prohibitifs 'scenic flights', des petites excursions de 2 à 3 jours en canoë avec haltes campagnardes à certains points stratégiques. Vous l'aurez compris, il y a suffisamment d'eau ici pour y naviguer en canoë et découvrir les gorges d'une autre manière. Un autre point vue, une toute autre dimension. Et un seul regret: ne pas avoir profité d'une de ces escapades en canoë ...

Après Katherine, cap sur Darwin en passant par Pine Creek. Cette jonction nous offrait deux perspectives: soit rester sur la Stuart Hwy en direction de Darwin, soit prendre vers l'Est la Kakadu Hwy. Comme nous avions promis à une autre back-packer de passer le prendre à Darwin pour l'emmener à Kakadu NP, le choix était dores et déjà scellé. Darwin est quelques peu différente de ses grandes soeurs australiennes. Plus moderne, car bombardée pendant la WWII par les japonais, c'est aussi probablement grâce à une impulsion économique opérée dans les années 70-80, que le petit CBD de Darwin se sera doté de quelques grands buildings à l'ossature fraîche et tranchante, non sans dénaturer son ensemble. Quelques petits parcs ça et là offrent un petit peu d'ombre et de verdure, rendant l'atmosphère de cette ville des plus agréables et reposants. N'oublions pas non plus ses plages avoisinantes, son front de mer et ses ports. Trépidante en soirée, du fait d'être la seule principale grande ville (et capitale) du Nord, Darwin demeure plaisante à vivre, ... pour autant que ce soit la saison sèche. Trépidante aussi, de part sa position géographique, point d'ancrage principal pour beaucoup de back-packers. C'est d'ici que l'on booke les principaux tours aussi bien vers l'Ouest et le Nord, que vers l'Indonésie ou encore l'Asie. Soulignons à cette occasion que le Timor se ne trouve pas plus loin qu'à un jet de pierre d'ici. Peut-on pour autant targuer Darwin de Péninsule Indonésienne?

jeudi 17 juin 2010

Back from The Kimberleys and Bungle Bungle!


Une trepidente experience, a fond les manettes en 4x4 sur les 500 km de pistes qui traversent les Kimberley. De surprenants paysages, des boabs (comme on les appellent ici) en grand nombre, de magnifiques gorges et 'pools'. Ici, baignades autorisees, a deux pas des 'freshies' (crocs d'eau douce) et des chauve-souris (bruillantes et quelque peu odorantes...). En maillot ou en 4x4, c'est selon. Nous vous invitons tres vivement a surfer sur notre album picasa pour de plus amples perspectives... Vous pourrez ainsi decouvrir les splendides prises de vue des tres fameux Bungles Bungles dans le Purnululu NP. Nous savourons encore ces delicieux moments... dans l'attente (impatiente) de notre Kombi! Prochaines etapes: Katherine, Kakadu NP, Darwin, Alice Springs, Ayers Rock ou Uluru, Coober Pedy, Adelaide. Restez en ligne... A++

jeudi 3 juin 2010

La vue depuis notre temporaire 'chez nous'...

When shit happens...


Alors que la Belgique souffre d'un probleme interne... notre 'Vdub' ou Combi subit un sort similaire. C'est sur trois cylindres que nous l'avons abandonne dans un garage de Broome hier. La nouvelle vient de tomber, nous apprenons que nous en avons pour un minimum de 2.000 AUD pour remplacer une culasse... En cause, un siege de soupape defectueux. Et puis d'autres frais et d'autres inquietudes mecaniques font maintenant leur apparition, ce qui rend la situation moins amusante. Nous vous passons les details mais il se pourrait que la facture s'alourdisse bien plus, ce qui ne nous rend pas tres heureux.

En attendant, nous tachons de rester positif. Nous avons troque notre maison pour une toute petite tente, avec vue sur les mangroves et l'ocean, et prenons notre mal en patience. Il fait beau et on a une magnifique vue... cela pourrait donc etre pire.

dimanche 30 mai 2010

Depuis quand ne vous avons-nous plus donné de nouvelles?


Après la trépidante traversée du Nullarbor, nous nous sommes accordés deux petits journées de répit à Cape le Grand NP (NP pr National Park), non loin d'Espérance. Traversée que nous avons célébré en grande pompe, aidés d'une bonne bouteille de Sparkling Shiraz de Mount Avoca. Ce fut notamment l'occasion de partir à l'assaut des collines aviosinantes, nous offrant des vues imprenables sur Lucky Bay, Hellfire beach et la nôtre.


Albany nous tendait déjà les bras, que nous nous réfugions sur l'unes de ses plus belles plages: Shelley Beach. Reculée, en bordure d'océan, à deux ricochets baleines et saumons, seuls quelques rares initiés, dont nous faisons partie, peuvent en profiter. Les 5 places de camping que l'on y trouve affichent le plus souvent sold-out.


De surprise en surprise... Ne nous arrêtant pas en si bon chemin, les jours qui suivirent nous laissèrent bouche bée, devant Elephant Rocks et ses Greens Pools. Et une fois de plus, des plages plus belles les unes que les autres.


Progressivement, nous quittions la côte pour nous enfoncer quelque peu dans les terres par la Vallée des Géants. Venait enfin l'occasion de rencontrer ces forêts de Karries (un karri), ces arbres gigantesques, autrefois moteur de l'industrie forestière locale. Le temps d'une escapade, ou plutôt d'une grimpette, nous nous offrions la cime d'un de ces Géants: le Gloucester Tree. A 61 mètres au-dessus du sol, le nez dans la canopée, la vue n'en demeurait pas moins géante elle-aussi! De là haut, on n'apercevait certes pas encore l'endroit où nous devions atterrir le soir, à Cape Leeuwin NP.


A Cape Leeuwin, où nous passerons la nuit, nous re-voilà alors à nouveau près de l'Océan, avec des falaises et des plages sidérantes! Sans parler de ses dauphins, que nous aurons eu le plaisir d'observer, au saut des vagues, ... en pleine chasse.


Changement de décor et d'ambiance le lendemain avec la découverte de Margaret River. Ville que nous croyions plus grande! Une très agréable petite étape, barbi et petit verre de vin (local!) obligent! Une Margaret River habillée de ses plus belles vignes, aux magnifiques sarments, chargées de leur belles couleurs d'automne. Du vert pâle au jaune ocre, en passant par le pourpre, ces dernières coloraient merveilleusement bien le paysage et ses vallées.


A Busselton, à deux pas son 'jetty', nous apprenons enfin pourquoi nous rencontrons autant de noms à consonance francophone. Deux bateaux affrêtés au XIXème siècle par la France, et armés de très nombreux scientifiques, avaient pour but de reprendre et de compléter le travail de leurs prédécesseurs hollandais. Plus de 120 nouvelles espèces, flore et faune confondues, ont alors été découvertes, et de nouvelles cartes bien plus précises purent être dressées. Parmi les noms "à la française" retenons par exemple: Cape Naturaliste (le Naturaliste étant le nom d'un des navires), Geographe Bay (du deuxième navire, le Géographe), Hamelin Bay, d'Entrecasteaux Point, Cape Freycinet, Cape Mentelle, etc.


La route nous emmenait ensuite progressivement à Perth... d'où nous nous envolions un peu plus d'un mois auparavant. Souvenir, souvenir! Il était déjà temps de mettre les voiles cap au Nord: Coronation Beach, pour une troisième fois. Nous en sommes devenus des aficionados! La Noth West Coastal Highway que nous connaissons bien nous propulsait déjà à Coral Bay, puis Exmouth et enfin Cape Range NP, où nous serons restés deux jours à profiter de ses plages, de ses baies, plus précisément de sa Barrière de Corail et de ses inombrables petits habitants marins. Deux fabuleuses séances de snorkeling et des images en couleur plein les yeux à la clef. Nous n'aurons hélas (et/ou pas hélas...) pas croisé les grands spécimens tels que les fameux requin-baleines, les tortues et grands blancs...


Ce fut aussi l'occasion de rencontrer d'autres Belges, et de passer quelques bons moments en leur compagnie. Ca fait quand même du bien de parler "belge" de temps en temps... Si l'idée de passer par le Kimberley NP avait été complètement validée quelques jours plus tôt (... ah oui! Une fois de plus, nous avions encore changé nos plans...), nous ne nous attendions pas à modifier notre itinéraire une fois de plus. C'est sur le bon et très judicieux conseil de nos amis belges que nous nous rendons à la découverte des splendides gorges du Karijini NP. Un moment magnifique et de fabuleuses prises de vues, sans parler de l'eau rafraîchissante qui remplit ses "pools"!


Et ce n'est là, à regret, qu'un vulgaire condensé de toutes ces merveilles que nous découvrons tous les jours.


En direct de Broome, nous vous remettons un très chaleureux bonjour, ou le typique "Hey 'Going" local avant de nous lancer à travers le Kimberley.


Broome, c'est la capitale australienne de la Perle. Tout à commencé ici il y aura bientôt deux siècles. Vous aurez sans doute entendu parlé des pêcheurs de perles japonais, à l'aide de leur lourd et dangereux scaphandres... Impressionnant! Quoiqu'il en soit, on peut dire que Broome est née de cet essor. Et que son cimetière japonais en atteste leur immigration, ou du moins leur embauche, en grand nombre à l'époque. Vinrent ensuite les chinois, qui donna naissance à un très petit China Town local... Amusant. Moins amusant, c'est la Broome's one-day war. Alors qu'une quinzaine de Dornier transportait de nombreux cvils (majoritairement européens) de Java vers le Sud pour fuir l'invasion japonaise, l'aviation japonaise les bombardait ici à deux pas des côtes. Les épaves de ces avions et hydravions y gisent encore, et sont accessibles à marrée basse...


Nous vous écrirons très probablement la prochaine fois depuis le Northern Territory. A tout bientôt!

lundi 10 mai 2010

Plein les Yeux!


Plein les yeux résume très très bien la semaine que nous venons de passer!


Nous vous écrivons d'Esperance, en WA, où nous venons de marquer une petite pause après ces quelques milliers de km parcourus. Nous n'avons hélas que trop peu de temps devant nous pour vous décrire cette aventure dans les moindres détails, faute d'accès internet suffisant. Aussi, ne nous en veuillez pas de trop si cela vous paraît un peu court...


Reprenons. Des images magnifiques, des moments incroyables, une expérience époustouflante! Voilà ce qu'était notre expédition. Nous ne connaissons pas encore le nombre de km parcouru, mais des routes, nous en avons sillonnées. Et des paysages, nous en avons traversés. C'était tout simplement Géant!


Des Pyrénées, nous sommes remontés à Bendigo, où un mois plus tôt nous achetions notre Super Kombi, pour y visiter une ancienne mine d'or (Bendigo faisant partie des premiers Goldfields de la ruée autralienne), mais aussi pour rencontrer Adam, le propriétaire du domaine viticole "Bresse" et y déguster ses vins. Domaine, je tiens à le souligner, en conduite biodynamique...


Etape suivante. Hôpital! Eh oui, le manche de notre poilon qui avait un peu de 'jeu' aura eu raison de Vince. Plus précisément de sa main gauche, alors qu'il versait de l'eau bouillante sur les nouilles du soir. Résultat, nous quittions en catastrophe le superbe National Park où nous nous étions installés pour foncer à l'Hôpital le plus proche. Très bien brûlé, les infirmières et docteur auront pris la blessure très au sérieux. Retenons donc que cette histoire se termine bien.


Le lendemain, petit passage dans la Barossa Valley. Stop dans un chouette petit camping à Williamstown. Les décors à nouveaux changeaient du tout au tout, sans aucune comparaison avec ceux de la veille. A peu de choses près, l'on pouvait y retrouver notre Ardenne natale, dans certains de ses traits.


Port Augusta se profilait alors, au carrefour de l'Outback et de l'Eyre Peninsula. Ce fut aussi le moment de croiser les premiers aborigènes. Puis vint ensuite Port Germein, une tout petite ville au passé portuaire très actif, mais finalement déchu. A retenir, une agréable ballade sur la "plus longue jetée" d'Australie: 1,680m. Pour loger, nous nous contentions du camping du Red Neck (traduction: Baraki). Très très local. "Bonjour, il vous reste des places? Ouais, tu te gares où tu veux, là bas en dessous des arbres, si t'es ok. Là, c'est les douches, et là, c'est les WC. Plus loin, c'est le Barbic. Fais comme chez toi. By the way, it's 10 bogs." (Prends-les tes 10 dollars...!) Pour WC et douches, imaginez seulement les cabines portatives de chantier, avec les mouches et les moustiques... en plein milieu d'un bosquet où traînent de-ci de-là une carcasse de bagnole, un vieux moteur, une pleine de jeu similaire à celle dans Terminator. Voilà le décor. Finalement, c'est pas si mal comme expérience!


A retenir aussi, ce jour-là, la traversée de "villes" minières dont l'industrie principale est celle du fer et de l'acier, où tout le décor est emprunt de cet oxyde de fer caustique, omniprésent. A peu de choses près, l'on pouvait penser à Duferco Charleroi.


Ce fut au tour de Port Lincoln et ses National Parks (dont une magnifique plage que nous avons choisie pour pic-niquer). Port-Lincoln, où nous avons rencontré le dieu de la Land Rover et du Toyota BJ, et son paradis (mais ça, c'est une autre histoire!).


Vinrent ensuite, Streaky Bay, Coffin Bay, et un bref passage à Ceduna, la dernière ville avant la traversée du Nullarbor. Saviez-vous que l'armée britannique avait procédé à quelques essais nucléaires un peu au nord de cette région, dans les années 50-60? Nous non plus. Un musée, qui était fermé lors de notre passage, retrace un peu la mésaventure des Aborigènes que personne n'avait mis au courant. Un triste exemple: une famille se réfugia dans un des cratères parce qu'il y faisait bien chaud... Une énorme zone de terre y est toujours "restricted" d'ailleurs,... avec en son centre, un Obélisque commémoratif que l'on appelle Ground Zero.


Nullarbor, du latin Null Arbor, signifie "sans arbre". Et effectivement, l'on n'y voit guère d'arbres, si ce n'est une végétation basse faite de minuscules buissons et de touffes d'herbes. La plaine du Nullarbor, c'est aussi, et nous l'avons découvert, la Great Australian Bight et ses falaises (les Dundas Cliffs)... N'en déplaisent aux Victoriens de la Great Ocean Road, les falaises que nous avons vues nous ont coupé le souffle! Notre seul regret: ne pas avoir vu les baleines migrer, car un peu trop tôt.


Nullarbor, c'est aussi une faune et une flore, particulières et impressionnantes, qui évoluent au gré des kilomètres. Parmi les oiseaux, nous retiendrons les très nombreux Aigles, massifs et majestueux, et des cohortes de corbeaux constituant leur cour. Ces derniers toujours dans l'attente de la maigre pitance que leur Roi dègnerait leur laisser... quelques malheureux restes de 'Roos (kangourous) et de wombats malencontreusement écrasés. Des oiseaux, nous retiendrons aussi le "twenty-eight" ou perroquet vert à col noir, très beau lui aussi. Côté 'quatre pattes", notons les nombreux kangourous bien entendu, mais surtout ces fameux Chameaux importés du Moyen-Orient (pour la construction des chemins de Fer, car terriblement résistant aux rigueurs de l'Outback) qui furent libérés de leur joug et peuplèrent enfin l'Australie. Très Surprenant, d'autant plus que tout le monde n'en voit pas.


Nullarbor, c'est aussi son parcours de golf au gré des étapes... Une fantaisie originale qui ne manque pas de faire sourire, ni de surprendre le voyageur!


Le passage de Victoria à SA, et de SA à WA, c'est aussi la Fruit Fly Exclusion. Une frontière que l'on ne traverse pas avec ses fruits, ses légumes, ni son miel. L'on se protège ainsi de toute contamination, chose difficilement concevable chez nous en Europe.


Et puis, cette traversée, c'est aussi un peu, beaucoup même, à notre imperturbable Combi que nous la devons aussi.


Une expérience édifiante. Une traversée mémorable.

Formidable!


A venir, des news d'Esperance, d'Albany, du Mount Barker...

Esperance, où nous en avons profité pour nous reposer un peu (deux jours), à l'abri de la civilisation, dans le fabuleux national park "Cape Le Grand" en bordure de l'Océan Indien. Magique.